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  • : Cyclo blog Magdalena DE SAINT JEAN, Courses, Vélo, Marseille
  • : Ma passion le vélo. C'est cette aventure, que j’ai envie de raconter et de partager avec vous.
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Ekoï

8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 15:09

Une course mythique, championnat d’Europe du cyclosport avec ses 41 nationalités présentes. Chaque année près de 8000 participants (dont près de 3000 Hollandais, mais également des Belges, Espagnoles, Italiens, Suisses, Allemands, Danois etc etc) empruntent le même circuit avec ses cols alpestres hors catégorie: le Glandon, Le Télégraphe et le Galibier puis la montée finale des Alpes d’Huez au dessert.

Cette course m’a toujours fait peur. Mais cette année je me lance...

Comment me préparer alors il n’y a pas de grands cols dans les parages ?.

Fin mai, je décide d’appliquer la méthode de Jean-Marc Combes de l’AVC Aix, (l’habitué de la Marmotte, 25ème en 2009) à savoir monter le Ventoux à 3 reprises dans la matinée pour accumuler l’effort de montagne et le dénivelé. Voici la graphique Polar.

Numériser0003

 

Pour la préparation, je devais normalement participer à la Quebrantahuesos en Espagne mais les obligations professionnelles et personnelles m’ont interdit ce long déplacement de près de 14h aller-retour. De plus, la météo ne semblait pas être au rendez-vous expliquant une partie des 3500 abandons.

La Marmotte..

Une course très dur, mais très juste. Dans les cols, il n’y a pas de stratégie, on ne peut pas s’accrocher sur 25km de montée à 7%. La Marmotte pardonne l’inexpérience et le manque de métier. Tout se joue à la pédale, au nombre de watts, au mental. Et les écarts sont énormes à l’arrivée.

Sans assistance, avec 2 bidons, je saisie toute les occasions pour boire. Les verres tendus par des spectateurs ou sur les ravitos, et grande surprise, Jean-Marc Combes est là, pour soutenir Jérôme Outhier, un coureur de l’AVC Aix et il me remplit un bidon dans le Galibier.

Dans la montée des Alpes d’Huez avec 35°C à l’ombre, je compte les kilomètres ou plutôt je me fixe les objectifs à très court terme, comme Olivier Dulaurent me l’a conseillé la veille. La Garde, puis le panneau « Arrivée à 7km » puis le panneau « Arrivée à 5km ». Jean-Marc Combes surgit avec sa voiture, pour me tendre un dernier bidon à 2 km de l’arrivée. Un bonheur.. Je finis en dessous de la barre de 7h (sur mon Polar 6h46 mais dans la descente du Glandon neutralisée car jugée trop dangereuse par les organisateurs et les autorités locales, je suis descendue lentement, sans prendre de risque), 32ème au scratch. Trop contente.

 

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 15:07

Et un déplacement de plus. Partie vendredi après le cabinet (toute en annulant une partie de la consultation) j’ai roulé sous une pluie battante jusqu’à Grenoble. Ils appellent ça des "entrées maritimes", vent du sud oblige… La motivation flanchait et avec quelques ennuis de santé dans la semaine j’avais vraiment envie de faire demi-tour.  A 22h30 me voilà au Carroz. L’impression d’arriver au bout du monde. Une station de ski. Pourtant cette nuit, elle semblait déserte et abandonnée. Finalement je trouve l’hôtel, et au lieu de me coucher, je fais encore du bricolage. Et oui, il fallait encore coller le boyau sur la roue cassée à la Time.

La nuit fut courte et le matin par la fenêtre le ciel de plomb n’était pas réellement engageant.

Heureusement qu’au petit déj je retrouve le Team Ekoï au complet.

La course

Je me remotive à l’échauffement. C’est certainement "l’effet dossard". Et après le départ tout s’enchaine plutôt bien. Je garde le contact du groupe de tête jusqu’au pied du col de la Ramaz. Après les plus forts avec notamment Nicolas Roux, Nicolas Ougier et Olivier Dulaurent durcissent le rythme et je lâche au bout de 3-4 km de montée. J’ai fini la course avec Karl Coudre qui de nouveau était mon compagnon de route comme à la Scott 1000 Bosses. Et j’apprécie énormément son côté cool, le côté de prendre la course comme elle vient, sans se prendre la tête. Karl a l’esprit du team, et ne me laisse pas tomber bien qu’il avait le potentiel d’accélérer, notamment dans le Ramaz. 

C’est sans conteste, une des cyclosportives le mieux organisée que j’ai faite cette année. Avec une sécurité très poussée, un nombre impressionnant de signaleurs, de motards, de bénévoles et … des habitants qui encourage les coureurs au passage. Bien que très près de Mégève, l’état des routes était très correcte et surtout je n’avais pas cette impression de danger qui quelques part était palpable pendant la Time.

La remise de prix prends l’allure d’un show télévisé avec un nombre important des VIP : l’humoriste Maxime, l’entraîneur de l’Olympique Lyonnais Claude Puel, le champion olympique Antoine Déneriaz, Jean-René Bernaudeau et d’autres. Et tout ça pour une très bonne cause, une association d’aide aux familles dont les enfants présentent des atteintes cérébrales innées. Et je reste sur cette impression d’avoir contribué à cette bonne cause, tout en prenant beaucoup de plaisir.

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 15:06

Le décès d’un cyclosportif de 40 ans, père d’un garçon de 10 ans, sur cette course cyclosportive de référence ne me donne pas vraiment envie de m’étendre sur ma propre course. Face à ce décès tragique je présente mes sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Les dangers du vélo que nous connaissons avec ces voitures qui nous frôlent sur nos routes d’entraînement (loin de respecter les 1 mètre 50 imposés par le code de la route, mais combien connaissent cette réglementation ?), mais aussi tous ces risques que nous prenons quand nous ne respectons pas le code de la route (feu rouge, peloton qui occupe toute la chaussée, descente inappropriée aux revêtements…). En quelques mots pour ma 1ère Time Megève Mont Blanc : assez bonnes sensations, mais état des routes singulier puisque j’ai connu mes 2 premiers incidents mécaniques en cyclosportive avec une crevaison dans la descente des Aravis et 17 minutes perdues à réparer la roue (aucun coureur n’a daigné m’apporter une quelconque assistance). C’était un grand moment de solitude, mais rien de dramatique. Vivement les boyaux ou les pneus vraiment increvables. Et puis, dans une autre descente, la jante arrière déformée par un nid de poule (heureusement qu’il n’y avait pas d’œufs !) m’interdisant le freinage arrière. Le funeste accident a conduit les organisateurs à fermer le circuit de 145 km et ils nous ont orientés sur le circuit de 115 km. Contrainte de faire le parcours moyen, j’ai fini pas trop mal compte tenu de tous ces ennuis mécaniques : 1ère féminine et dans les 50 au scratch.

Mais j’ai perdu la motivation, attristée par cet accident et par d’autres incidents moins graves mais dont j’ai été témoin pendant cette course, par manque de sécurité, avec cette route jonchée des bidons perdus et sur le bas côté des cyclistes réparant leurs dégâts mécaniques.

 

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 15:05

J’adore cette course.

Initialement je devais aller à la Clermontagnac Stéphane Goubert, d’une part pour soutenir l’effort qui était fait pour contribuer à vaincre la choroïdéremie, une maladie génétique qui touche les yeux, d’autre part pour Stéphane Goubert, un des coureurs pro les plus sympathiques et que j’ai toujours apprécié et puis pour retrouver Karine Saysset avec qui j’ai bien sympathisé au cours du stage DSO. Le calendrier en a voulu différemment car le Challenge du Vercors a changé de date (prévu initialement le 30/05). Le profil de cette course était plus adapté pour ma préparation avec un kilométrage important et 1000 m de plus en dénivelé, qui plus est en moyenne montagne. Puis, je n’ai pas résisté car j’adore cette course avec ses paysages et ses difficultés, et j’espérais y retrouver Mme Jeannie Longo qui était présente en 2009, mais absente en 2010… Dommage !

Cette année, je suis arrivée la veille, car c’est trop dur de faire 3h30 de route le matin avant le départ. J’ai pu ainsi apprécier l’hôtellerie et la restauration de cette station de montagne orientée ski de fond.

La température du matin est celle de la montagne +6°C. Heureusement qu’on se réchauffe vite avec les premières difficultés :le Col de Croix Perrin puis le col d’Herbouilly. Je reste avec le groupe de tête jusqu’au pied de la 3ème difficulté : le col de la Machine. Il y a des sacrés clients :  Nicolas Roux, Jérémy Laby, Roland Chavent tous les 3 du Team Scott les Saisies, qui assurent un tempo rapide, voire trop rapide puisque Nicolas Roux et Jérémy Laby attaquent et partent. Dans ce col de la Machine (quel drôle de nom), le groupe explose. Je m’accroche pendant 5 kilomètres aux 6 qui mènent un train d’enfer puis je lâche avec Fred Ostian du Team Chamrousse et un autre coureur que je ne connais pas, qui nous lâche à son tour. Et c’est Fred qui mène, qui m’entraîne, je m’accroche à sa roue sur le plateau de Vercors puis dans la vallée où les faux plats n’en finissent pas. Je prends quelques relais très très courts. De plus, je n’ai plus d’eau car j’ai perdu mes 2 bidons sur un dos d’âne à 10km de départ et je n’ai pu récupérer qu’un petit bidon vite vidé. Nos poursuivants ne revenant pas, on décide de s’arrêter au ravito puis de roulotter pour les attendre. Le groupe de 7-8 que nous avons devancés dans le col de la Machine nous rejoint enfin à 30km de l’arrivée. Un peu d’animation à l’horizon. A 10km de l’arrivée un coureur attaque, on se regarde un peu avant de le poursuivre. Malgré les relais à 5, il nous devance sur la ligne d’arrivée de quelques dizaines de secondes.

Donc, un grand merci à Fred pour cette course, vous êtes vraiment des gentlemen dans le Team Chamrousse. Un grand merci à Claude Roig du site velovelo.com pour le reportage qu’il nous concocte, où devraient faire bon ménage les photos insolites, les photos des participants (les premiers mais aussi ceux qui ont été quelque peu distancés) et aussi les photos de ces magnifiques paysages du Vercors…

En conclusion, je voulais confirmer mon état de forme avec un objectif qui était de franchir les 2 premiers cols de ce challenge du Vercors (ex challenge du Dauphiné) avec les premiers coureurs qui étaient les mêmes qu’en 2009 à quelques exceptions près, sachant qu’en 2009 j’avais été distancée dès le 2ème col, comme Mme Longo, qui elle préparait alors le championnat de France. Objectif atteint. Je vais continuer à me préparer pour la Time Megève et la JPP, qui sont des courses cyclosportives montagneuses. Alors à bientôt, sur mon blog !

 

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 15:04

Au dernier moment, j’ai décidé de participer à la course par équipe organisée pour le Mécénat Chirurgie Cardiaque sur le Circuit Paul Ricard au Castellet près de Marseille. Une première pour moi, d’une part du fait du profil complètement plat, alors que je ne suis pas une rouleuse et d’autre part du fait de courir dans une équipe de 5 avec Guy Henon du Team Ekoi, Bernard Mantovani, le concessionnaire Skoda à la Seyne sur Mer et 2 autres coureurs Mrs Cizeron père et fils (le fils tient le magasin de vélo au Pradet).

Très froid le matin avec un mistral très très fort qui n’avait pas cessé de la nuit. La journée s’annonçait dure dure sur ce circuit complètement découvert.

Pour résumer, c’est moi qui suis partie en premier, avec un rythme d’enfer avec le vent très violent, j’ai fini mon 1er relais avec des crampes au bout de 1h15. Je pense que je n’ai jamais fait d’effort si violent. Grâce au massage d’une kiné sur place, j’ai pu répartir vers 13h00 de nouveau pour 1h15 environ. Le mistral se renforçait et par moment j’avais du mal à tenir le vélo. Entre temps, le repas 4 étoiles au restaurent mise à dispositions au coureurs et open bar toute la journée. De plus, j’ai côtoyé des VIP : Richard Virenque et ses coéquipiers pilotes de course Belmondo et Darniche (Mr Sécurité), Roger Legeay, Cédric et Cécile Ravanel. Notre équipe finit à une honorable 11ème place après être longtemps restée à la 5ème position. Merci à Guy et Bernard pour l’organisation de cette journée si différente des autres courses. Ce fut pour moi une expérience enrichissante que ce soit pour les relances de la 1ère heure assez différentes de ce qui se passe en cyclosportive ; la performance du groupe et non pas d’un individu avec les relais, les encouragements au stand. J’espère que Mécénat Chirurgie Cardiaque reconduira cet évènement sportif l’année prochaine. Même s’il y a encore du mistral, il y a quelques portions où il nous pousse (ma vitesse maximale enregistrée sur mon cardio 66 km/h, sur un circuit plat, en peloton !). Alors peut-être à l’année prochaine pour les 10 heures du cœur.

10hbis.jpg

Et me voilà en train de m'échauffer dans les stands.

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 15:03

Le véritable premier objectif de la saison.

 

Nous sommes arrivés samedi l’après-midi à Grézieu la Varenne. Je suis assez surprise de découvrir que le village de la course est relativement modeste comparé aux éditions précédentes. Heureusement Jean-Christophe anime son stand Ekoi avec efficacité et gentillesse, et les autres partenaires de cette cyclosportive de référence demeurent enthousiastes avec la météo et les nombreux cyclistes présents.

Je croise les amis du Team Scott Vélo 101, Bruno, Raph, Hervé et surtout José, qui a une superbe mine et a l’air très en forme. Cela me fait excessivement plaisir car il revient de très loin, et a gardé son côté cool.

Je reconnais en voiture la 1ère difficulté le Croix du Ban qui va faire la première sélection le lendemain.

Je suis toujours un peu stressée bien que ce matin même j’avais de très bonnes sensations à la séance de déblocage. De plus, une trémulation au niveau du quadriceps droit ne s’arrête pas et je crains des crampes pour le lendemain. Manque de magnésium ?

Heureusement, je me détends un peu au repas du soir, avec le team Ekoï quasi au complet (sauf Hervé Willate et Sébastien Guillon malheureusement blessés).

 

Le lendemain, le réveil matinal à 6h avec le soleil, petit déj, séance photos avec le Team, 20 min d’échauffement sur le home traîner et me voilà sur la ligne du départ.

 

Et quand ça part, ça part à bloc...

 

Je me replace dans les premières lignes du peloton et j’attends la Croix du Ban. Au bout de quelques kilomètres à peine. Le rythme est très soutenu mais je ne lâche pas, je suis bien. Je bascule avec la tête de la course, je garde le contact dans la descente. Le problème est que la 2ème difficulté vient très vite, le col de la Luère et même si je ne me rappelle pas très bien, je pense que c’est là où je faiblis et je vois partir les meilleurs. Ceci dit, je me retrouve notamment avec Jean Pascal Roux, donc je suis en bonne compagnie et déjà très contente de ne pas me faire distancer davantage. Aucune féminine à l'horizon! Ensuite, nous récupérons Karl et petit à petit d’autres coureurs pour être finalement 15 à 20 dans notre groupe. Karl m’a beaucoup aidé tout le long de la course en m’expliquant le meilleur placement, en m’arrêtant quand je suivais un fuyard, en me montrant des trajectoires dans les descentes et même en me dépannant d’un peu d’eau. Je m'aperçois après 3 ans de cyclosportives et mes erreurs à la Pingeon 2010 qui m'ont beaucoup appris, qu'il me reste encore à apprendre, car la course est différente à 32 km/h et à 34 km/h.

Je ne me rappelle pas très bien des détails de la course, je sais que par moment je serrais les dents pour ne pas lâcher. Même à 30km d’arrivée, alors que l’organisme est déjà bien entamé, il y a avait encore et toujours des bosses. La course porte bien son nom, avec ses 67 km d'ascension annoncée…

  scott1000

Et voilà la dernière difficulté, la Croix du Ban dans le sens du retour qui affiche un pourcentage plus qu'honorable de 7 à 8% sur 3km.

Dans cette ultime montée, je vois Jean Pascal qui attaque. Je ne comprends pas son attitude, mais je sais qu'il a un sens de la course hyper pointu et je décide de m'accrocher.  Il a placé une accélération au pied de la bosse, j'ai pris sa roue, je m'accroche et je compte les mètres. Encore 1km... Je suis à la limite de la rupture mais je ne lâche pas. Je comprends que cela revient de derrière et que le groupe a explosé. Ma seule chance est de tenir puis de le suivre en descente pour éviter le retour des autres. Nous sommes 3 et on descend très très vite. Le dernier carrefour, le virage à droite, les deux garçons sprintent, moi aussi car on ne sais jamais... Les poursuivants arrivent à 20s derrière. Franck avait mis le turbo dans le final ! Et là, une grande surprise, je suis 23ème au scratch et tous ceux que je croyais être dans le groupe de devant, car ils sont nettement plus fort que moi (notamment Franck et Serge), se retrouvent derrière moi, certes de très peu, mais quand même. En fait, cette course a été très rapide et l’enchaînement des difficultés fait qu’il est très difficile de reboucher un trou, même pour les meilleurs. Je me remémore alors ma 1ère participation 2008, où j'étais alors très déçue par ma 176ème place au scratch et 2ème féminine. Stéphane Cheylan que je découvrais au sein du Team Scott Vélo 101 à qui je m'étais confiée en déclarant que je reviendrais en 2009 pour finir dans les 50 1ers (ce qui ne s'est pas réalisé en 2009 puisque bien que 1ère féminine, j'étais 144ème au scratch) m'avait alors répondu : "Tu n'y penses pas, c'est le championnat de France du printemps des cyclosportives. Tu ne peux pas rentrer dans le top 50". La Scott 1000 Bosses 2009 lui avait donné raison. Mon travail hivernal basé sur la puissance avec l'aide de Sébastien Duc, un cadre Cannondale très performant, une meilleure utilisation du capteur de puissance, un stage DSO la semaine dernière en Costa Brava avec tous les conseils éclairés d'Olivier Dulaurent, des circonstances de course favorables avec des coéquipiers enthousiastes m'ont permis de passer sous la barre du top 50 en 2010.

 

Un mot sur l’organisation, toujours impeccable même si on affiche que ceux qui roulent sur un Scott sont privilégiés. Heureusement que sur le vélo il n'en est rien, Scott ou pas Scott le dénivelé sans portion plane fait la différence. Bravo à Nicolas Roux du Team Scott Saisies, qui aurait probablement gagné quelque soit sa monture vélocipédique, mais qui roule sur Scott  !! 

Une météo de rêve qu'il faudra renouveler l'année prochaine (le froid et la pluie de la Scott 2009 m'ont alors permis de connaître ma 1ère hypoglycémie en course) et j'ai disputé pour l’instant ma meilleure course de la saison, voire peut-être de toutes mes saisons...

Merci à Karl de m’avoir conseillée efficacement, à Olivier Dulaurent pour toutes ses observations et analyses, à Franck le Breton expérimenté pas avare de conseils et au Team Ekoï de m'avoir permis de vivre une journée cyclosportive épique que ce soit pour la course mais aussi pour l’ambiance positive que Jean Christophe a initié en organisant cette belle aventure du team. 

 

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 15:02

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Après la Roger Pingeon, je suis partie une semaine au stage DSO (partenaire du Team Ekoï) à Sant Feliu sur la Costa Brava (du 11 au 17 avril). 8 jours de vacances ! Du Team il y avait aussi Didier Martineau, Pascal Arellano et bien sûr Olivier Dulaurent l’entraîneur de DSO qui s’occupait de notre groupe. Une sortie tous les jours, avec des parcours bien vallonnés et variés. J’ai particulièrement apprécié la corniche avec sa vue magnifique sur la méditerranée, et sa succession de montées-descentes.  En dehors de l’endurance fondamentale, j’ai travaillé la force, la vélocité, la PMA avec le modèle de Jimenez (dans le col Turó de l’Home, le point culminant de la Catalogne à 1700m) et le seuil principalement lors du  contre-la montre en côte organisé le vendredi, où j’ai fait 2ème à 1 minute d’Olivier Dulaurent (12’04 pour lui, et 13’07 pour moi). De plus, j’ai réussi à améliorer la position sur le vélo. Et oui, mon Cannondale étais mal réglé comme quoi le report de cote d’un vélo à l’autre est un exercice délicat ! Grâce à Philippe Gileron et Karine Saysset son épouse, je suis arrivée à bout d’une douleur au genou gauche qui persistait depuis plus d’un mois. Un grand merci. DSOcostabrava11avril2010 110

Un après-midi à Barcelone avec une météo estivale pour revoir la « Sagrada Familia » toujours aussi incroyable et le musée Picasso, un après-midi à Gérone avec ses ruelles étroites et son vieux quartier juif, une sieste tous les jours pour mettre en application le  topo sur la récupération de Guillaume le kiné du groupe... Le stage finissait vendredi soir avec un debriefing fort sympathique où l’on a fait le bilan de la semaine. Samedi matin je suis allée rejoindre le Team Massi-Font Romeu et mon entraîneur Sébastien Duc pour une petite sortie du côté de la Tossa de Mar. Puis retour sur Aix. DSOcostabrava11avril2010 574DSOcostabrava11avril2010 583

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Bilan du stage : 550 km parcourus avec un groupe motivant et un coach Olivier Dulaurent que j’ai découvert au fil des jours (je connaissais ses articles dans différents mensuels cyclosportifs toujours très intéressants mais nous ne nous étions rencontrés que 2 fois auparavant trop brièvement, la réunion du team en décembre à Lyon, et la Corima) que ce soit pour sa capacité d’analyse, ses conseils pertinents et rassurants, sans oublier sa gentillesse au quotidien. DSOcostabrava11avril2010 613DSOcostabrava11avril2010 609

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 15:01

Étant donné que la météo affichait la pluie ce week-end à Aix, j’ai décidé d’aller faire un peu de rythme à la Roger Pingeon, 12ème édition de cette cyclosportive située à Gignac entre Montpellier et Béziers. De plus, c’était une opportunité de faire pour la première fois une course avec un départ par handicap et une course de plaine (1800 m de dénivelé pour 148 km).

Le départ à 9h avec les hommes de plus de 55 ans. J’ai de bonnes jambes. Au bout de 2-3km, deux hommes attaquent et malgré un peu de retard au démarrage, je décide d’aller les rejoindre. Dans l’échappée je retrouve notamment Jean Michel Hurter, un des créateurs de Team Scott Velo 101, ma précédente équipe. « Ca réchauffe » me dit-il. Le vent est de face, mais je me dis que si c’est dur pour nous, c’est dur pour le peloton aussi.

Nous arrivons à Arboras, au pied de la principale difficulté de la journée, où je continue seule et je me régale en mettant le turbo dans la bosse. Je tiens le rythme, je bascule avec plus de 3 min d’avance sur les poursuivants et je me retrouve sur le plateau du Larzac. Le vent de face très fort, de longues lignes droites sans abri avec de vraix faux plats montant. Mais l’ivresse de l’effort est là. Je suis en tête de la course, avec la voiture, les motards, les gyrophares. Une situation que je n’ai jamais vécue. Et là, une première erreur tactique. Je ne relève pas l’effort, je continue à fond, un véritable contre la montre. Je me dis que je suis là pour le rythme, et beh, voilà, je travaille le rythme. Même si l’écart diminue inévitablement. Et je roule toute seule 51km, puis je vois arriver 3 coureurs : Karine Saysset, Liberto Correas et un coureurs d’Arles dont je ne connais pas le nom. Je saute dans leurs roues et j’essaie de récupérer au maximum. Pas facile, car dans mon raid j’ai laissé pas mal de force.

Toujours à 4, nous traversons les paysages incroyables, avec la pluie, le vent, le soleil..

Pas trop de bosses, mais je me rappelle d’une descente très rapide où mon vélo ne m’a pas déçue. La combinaison cadre cannondale + roues Shammal à boyaux permet une tenue de route incroyable ! J’ai tenu la roue de Liberto, moi qui descends si mal, alors que Karine a lâché. Elle est revenue je ne sais pas comment après..

Vers le 100ème kilomètre, nous sommes rejoints par d’autres coureurs notamment du Club de Montagnac Avenir Cycliste. Le rythme change, les pulses montent. Sur de petites montées, le jeune coureur de Montagnac lâche, Karine aussi. Mais elle revient avec d’autres poursuivants... Et ces 30 derniers kilomètres furent une bagarre. Elle faisait l’élastique, moi, trop confiante j’étais sur qu’enfin, elle ne reviendrait pas. Mais c’est le piège d’une course par handicap. Il y a toujours quelqu’un de plus fort pour vous ramener. A 5km de l’arrivée, il y a 3 coureurs devant et nous sommes 3 : Liberto, Nicolas Bonnet et moi. J’ai cru que c’était bon. Je fais 4km à fond, Nicolas et Liberto relaye mais comme moi, ils sont cuits. Et le groupe revient de derrière. Pas le temps de regarder dans le rétroviseur. Liberto me lance « le dernier kilomètre à bloc ». Mais 1 kilomètre, c’était trop long. Donc, voilà la deuxième erreur stratégique. J’aurais du me relever, attendre, descendre les pulses et préparer le sprint. Le groupe arrive à toute allure, et véritablement je reste scotchée, enfermée dans le virage. Je me bats dans cette dernière ligne droite avec le vent de face. Et je perds d’une seconde. Karine 4ème au scratch, et moi 6ème.

Mais j’en sors riche en expérience, en émotions de mener une course, en satisfaction de faire des accélérations à près de 60km/h (vent favorable) dans la dernière heure grâce aux élites qui mettaient les gaz et qui ont tout de même réussi à nous débarquer. Mon manque de tactique me servira de leçon. Mais bon, après tout je cours surtout pour le plaisir même si j’aime gagner.

Un mot sur l’organisation de la course, impeccable à tous les points de vue et notamment avec un véritable road book visible sur internet. C’est grâce à ce road book, que j’ai décidé d’attaquer …  la pingeon

Midilibre.com

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 15:00

Ca y est. C’est fait. La première course de la saison tant attendue est enfin là.

Nous sommes arrivés samedi en fin d’après-midi pour rejoindre le Team Ekoi, réuni quasiment au complet avec Olivier Dulaurent, Guy Henon, Serge Giorgialla, Karl Coudre, Pascal Arrellano, Didier Martienau et Pascal Stotz et bien évidemment le boss Jean-Christophe Rattel. (manquait Hervé Villate, Sébastien Guillon et Franc Lecuyer sacré le week-end même Champion de France Militaire en duathlon) . Puis retrait des dossards, visite des stands des exposants. Nous avons mangé le soir tous ensemble, ambiance amicale autour des pâtes. Très très sympa.

 

Nuit courte, car pour le changement d'heure, j'avais remis l’heure d’été manuellement sur mon Iphone et le système a fait pareil de lui-même. Résultat : levée à 5h30 (4h30 de l’heure d’hiver) au lieu de 6h30. Je me suis rendu compte en descendant au petit déj, car il n’y avait personne. Inutile de dire que la nuit fut courte. Autre déboire, lentille souple déchirée, d'où bricolage et correction incomplète de la vision sur un seul oeil, soit un handicap certain pour la vision des reliefs et surtout des trous.

Avec tout ça, j’ai commencé à avoir vraiment mal au ventre..

Mais je décide de tenter la course.

 

8h00

Début d’échauffement sur home-trainer. Et oui, je fais toujours ça, 20 à 25 min. Cela me déstresse et surtout cela me rechauffe bien. Le thermomètre affichait +8°C, température pas vraiment estivale..

 

9h00

Je suis dans le sas. Je reconnais des visages et je retrouve des copains, notamment Team Scott Velo101 avec Jeff, Jean-Pascal et Philippe, toujours à la pointe de la technologie avec la caméra embarquée sur le casque.

 

Ma course

Départ super rapide, la route vers Espeluche bien étroite, ça frotte dure. Je passe le col de la Citelle plutôt bien, je suis contente de mes sensations, je bascule dans les 40-50 premiers.

Après, dommage, tout le monde se relève et les coureurs reviennent de derrière pour constituer un gros peloton. Donc, de nouveau, ça frotte.

Dans le le Col de Valouse, je ne me suis pas méfiée et je me laisse descendre un peu en arrière du paquet. Et là, la surprise, la descente est très technique, très rapide et surtout très longue. Handicapée par ma vision limitée, je me fais distancer rapidement, et je perds le contact.

Deuxième surprise, l’enchaînement sur le défilé de Trente Pas avec du vent de face. J’essaie de prendre la roue de 2 coureurs de VC la Pomme qui passent comme des avions, soit beaucoup trop vite pour moi. Je me retrouve avec Crazy Gone, Guy et Pascal mais impossible de rentrer bien que le groupe n’est pas très loin.

Nous restons donc à 4-5 et progressivement on rattrape ceux qui ont lâché dans la montée.

Le reste de la course sans trop de surprise. On ne roule pas suffisamment vite pour éviter les retours de l'arrière.

L’arrivée se fait au sprint, nous sommes une cinquantaine et j’essaie surtout ne pas prendre trop de risque. Je finis 1ère féminine et 60ème au scratch à 35 km/h de moyenne avec Guy, Pascal et Didier. Karl, Serge et Olivier finissent dans les vingt premiers. Et, oui, ce sont des avions.

En résumé quelques gags au départ qui m'ont un peu gênée durant l'épreuve du fait d'une vision insuffisamment corrigée (le comble pour une ophtalmo !), mais pas de chute, une météo correcte, un team sympa sur une épreuve sympa.

 

Pour l'après-course une bonne douche à l'hôtel, un repas avec les coursiers et la tchatche...

Encore merci à l'organisation top de Jean Christophe pour sa gestion du Team Ekoi.

 

 

 

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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 08:05

Le travail et la vie familiale m’ont beaucoup absorbée ces derniers temps.

Côté entraînement, une virose en février m’a mise à plat pour une quinzaine de jours. J’ai repris la première semaine de mars, avec comme objectif, de lever le pied durant tout ce mois. Je roule tranquillement avec quelques rappels de force et c’est tout.

Il faut dire également que la météo ne nous a pas gâté ces dernières semaines.

Alors pour la forme, il faudra un peu patienter, et j’en saurai plus à la Corima fin mars.

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