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  • : Cyclo blog Magdalena DE SAINT JEAN, Courses, Vélo, Marseille
  • : Ma passion le vélo. C'est cette aventure, que j’ai envie de raconter et de partager avec vous.
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Ekoï

8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 19:09

« Ta vie Géant Jones n’était qu’un long et douloureux combat contre toi-même » pour les fans d’Higelin, ça leur rappellera des souvenirs, pour moi c’est un peu à l’image de mon retour au cyclosport, plus d’1 mois que je n’ai pas passé un col, un vrai col en sachant que cette année ce seul vrai col s’appelait le Ventoux (Beaume de Venise). Donc pas de prépa montagne..

La Marmotte en 2 mots : un monument. 174 km, 5000 m  de dénivelé avec le Glandon (qui porte mal son nom, vu la vitesse à laquelle les 1ers l’ont escaladé aujourd’hui), le Télégraphe, le Galibier, Monsieur le Galibier s’il vous plaît, du haut de ses 2600m et l’Alpe d’Huez.

1er round : le Glandon. Je cherche à m’accrocher aux fusées de tête qui ont mis le feu. Trop rapide pour mes poumons qui n’ont plus l’habitude de l’altitude. J’insiste malgré tout. Peut-être trop, probablement beaucoup trop car le voyant rouge était allumé. Je vais le payer tout au long de la course.. J’arrive 1ère féminine en haut du Glandon. La 2ème est à 1’37’’ (retenez ce chiffre). On arrête le chrono, on neutralise la descente pour des raisons de sécurité (comme en 2010), et le chrono repart à St Jean de Maurienne. Tiens, la 2ème m’a rejoint dans la descente. Nous repartons donc ensemble au top départ du 2ème chrono.

2ème round : le Télégraphe. Après une traversée de la vallée de Maurienne , où le team Veltech est un peu surreprésenté, je distance sans trop de difficultés ma sparing partner dans cette approche sympathique du Galibier. Merci à Pierre Romanet de me soutenir alors que j'ai commencé à doûter.., Pierrot l'âme soeur... Dans la longue ligne droite à la sortie de Valloire, aucun, ni aucune cycliste en vue derrière nous. Le Galibier s’annonce sous des auspices favorables.

3ème round : le Galibier (après la ligne droite de Valloire. Celle où je ne voyais rien venir). Alors que notre groupe progresse gentiment, je vois revenir de l’arrière ma débitrice de 97’’ (je l’ignorais alors) bien accompagnée, qui m’a attaquée assez rapidement, pour ne pas dire aussitôt. Why not ! Les derniers lacées du Galibier ne finissaient pas, j’avais des jambes lourdes et plus d’eau. Mais malgré cela nous sommes parvenus à revenir dans la vallée, et nous nous sommes présentées avec Edith de Veltec ensemble au pied de l’Alpe d’Huez.

4ème et dernier round : l’Alpe d’Huez. Je prends un peu d’avance jusqu’au virage 17. Et je me retrouve mano à mano au virage 15. Elle me passe. Je ne parviens pas à m’accrocher. Plus de jus, plus de jambes, comme quoi les longues distances ne s’improvisent pas et l’acide lactique de la première ascension continuait à faire les dégâts. Résultat 1’40 sur la ligne d’arrivée.

Sur tapis vert : 1’40 – 1’37 = 3’’ d’écart pour 6h20’ et 40’’. 62ème au scratch, la 1ère féminine Van Den Brande Edith 61ème en 6h20 et 37’’. Je note que j’améliore mon temps de 2010 de 2’ et qu’Edith avait fait 7h02 comme meilleur temps à l’époque où la descente du Glandon n’était pas neutralisée. Jean-Christophe Currit fait 2, avec 14 minutes de moins qu’en 2010. Trois remarques : ma préparation spécifique FFC et chrono de juin m’a éloigné des cyclosportives alpestres ce qui m’a mis dans le rouge tirant sur le noir dès le Glandon (grosse erreur, je n’étais pas avec des féminines)  et il va falloir que je m’y remette rapidement pour les 2 étapes du Tour à venir ; Mr l’organisateur, il serait judicieux d’avoir des dossards, cela permettrait d’identifier les concurrents, parce qu’entre la mi-Marmotte, les cyclos et les coursiers du samedi, il est difficile s’y retrouver ; pourquoi les 1ers hommes ont droit aux nombreuses motos et à la voiture du Directeur de course, alors que les 1ères féminines évoluent dans l’anonymat le plus complet, ni moto ni  commissaire, à tel point que la 1ère de la mi-Marmotte était souvent prise pour la 1ère féminine dans l’Alpe, ce qui ne retire rien à sa performance. C’est des détails, mais soit on s’échine à comptabiliser les secondes pour départager les concurrents (que dire de l’écart entre JC Currit  et Michel Snel à 2/100 de seconde !!!) notamment pour la gagne, mais est-ce cela le cyclosport, soit on lance tout simplement son propre chrono, et il est alors inutile d’utiliser des moyens aussi sophistiqués. Alors à la Marmotte 2012… et ces milliers de participants. En attendant j’espère que je vais retrouver Mlle Vanden Brande à la 1ère étape du Tour Modane-l’Alpe, parce qu’elle me doit une belle. Sur l’étape du Tour 2009 Montelimar-Ventoux je gagne et elle fait 2 à 10zaine de minutes. C’est vrai que l’étape du Tour est sur route fermée. Cela sécurise la course, évite d’inspirer tous ces gaz d’échappements provenant de ces véhicules qui ne cessent de nous doubler tout au long du parcours et cela évite toute contestation, notamment pour les « bidons collants ». C’est un plus évident, même si la vie d’une vallée s’arrête quelques heures. Aujourd’hui elle prend sa revanche en 4 rounds. Une belle s’impose.

En somme, je me suis prise une claque en arrivant en dilettante et en sous estimant cette épreuve mythique. Leçon retenue pour l’année prochaine.

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 19:08

Du retard dans ma correspondance, ceci dit depuis les Boucles du Verdon, je n’ai participé à aucune épreuve. Notez que je suis inscrite à la Marmotte dans 8 jours. Je ne sais pas encore si je m’alignerai sur ce parcours prestigieux...

Si cela vous intéresse, je vous relate dans l’ordre chronologique ma 1ère sélection en équipe de France pour la manche Espagnole de la coupe du Monde UCI 2011 avec la classique de Valladolid + Durango-Durango, puis mes 1ers tours de roue en contre la montre (Championnat de Provence et Championnat de France) + un rajout de dernière minute ma médaille de bronze dans la course en ligne du Championnat de France Elite féminines (1ère participation)

Tout d’abord une grosse pression dans cette 1ère semaine de juin. Porter le maillot tricolore c’est pour moi un très grand honneur. Je ne veux pas décevoir Danny Bonnorond, l’entraîneur nationale qui m’a retenue.

Classique de Valladolid (CDM). Situation anachronique, puisque je suis la plus âgée du peloton (et oui la galanterie n’existe pas en UCI, cette contrée internationale où notre identité s’accompagne d’un matricule dont les 4 premiers chiffres correspondent à notre année de naissance), et pourtant totalement néophyte parmi ces femmes cyclistes professionnelles. Quelques noms pour me situer dans ce peloton : Marianne Vos qui gagne tout du haut de ces 24 ans, Fabiana Luperini excellente grimpeuse au palmarès impressionnant qui a repris la compétition en vu du championnat du Monde qui se déroulera en Toscane en 2013 avec un circuit à sa mesure, Judith Arndt (plusieurs fois championne du Monde), Emma Johansson

Noemi Cantele, Annemiek Van Vleuten, Martine Bras, Chantal Blaak et j’en passe...

 

Une seule vainqueur pour ces 2  courses : Marianne VOS. Je l’ai entrevue lors de la 1ère course (Valladolid) lors de sa chute. Je n’ai pas compris pourquoi après s’être relevée, elle faisait tourner ses roues.  Réponse : c’était pour vérifier que ses roues n’étaient pas voilées. Moi qui tata du bitume lors de la même course à 20 kilomètres de l’arrivée, je n’ai pas eu le même réflexe. Résultat : je ne comprenais pourquoi je ne parvenais pas à rentrer après cette chute (si vous voulez voir comment cela s’est passé, cliquer sur http://mountainclimbingbeet.newsbeet.com/videos/GRAND+PRIX+VALLADOLID, ce n’est pas moi sur les images, mais c’est le même revêtement). C’était à cause de cette roue plus que voilée qui frottait sur les patins. Bon entraînement contre résistance. 49ème et du vernis en moins à Valladolid. 

Durango-Durango

1000 m de dénivelé dans le dernier quart de la course. Plusieurs échappées, des descentes techniques et je me retrouve distancée quand la bonne part. On arrive au sprint pour la 20ème place. Je fais 36ème et pas dernière du sprint. La dizaine de compétitrices citées plus haut sont classées devant moi. Mon amour propre en a pris un petit coup au moral. C’est toujours décevant d’avoir de très bonnes jambes et de finir à ces places. Toutes ces compétitrices sont rompues au niveau international, que ce soit avec ces manches de Coupe du Monde, et leurs sélections aux différents championnats (Europe, Monde, piste, quand ce n’est pas le cyclo-cross) depuis leur plus jeune âge. Moi aussi, je suis habituée aux pelotons internationaux avec les Etapes du Tour, la Marmotte qui regroupent de nombreux cyclosportifs de tous les continents. Quelques différences malgré tout dans ce concept melting pot exploité par Benetton : beaucoup plus de couleurs en cyclosport, des hommes, des femmes, des jeunes, des plus âgés, un peloton peut-être même trop bigarré (je vous recommande en plus ordonné la Fausto Coppi magnifique épreuve cyclosportive italienne où le règlement impose le même maillot à tous les participants comme si nous étions tous de la même équipe) ; surtout beaucoup plus de kilomètres heure pour les courses féminines. Atteindre les 40 km/h de moyenne, même si c’était majoritairement en peloton, cela fait drôle. J’avais l’impression d’être dans un autre monde.  J’avais eu l’audace de monter un plateau de 51 pour les descentes. Il m’est même arrivé de mouliner en 51x11 sur le plat ! Le compact « c’est pas leur truc ». Et qui dit vitesse dans le peloton, dit que chacune tient à sa place, alors ça frotte, ça va même jusqu’à bousculer : “pousse toi que je m’y mette”.  J’avais posé la question à Christel Ferrier-Bruneau à Izernore, qu’est-ce qui change à ce niveau de compétition ? Sa réponse était exacte : “ça frotte beaucoup et ça va vite, parfois même très vite”.

Mes 1ers pas en contre la montre. Lundi de Pentecôte, direction Mormoiron au pied du Ventoux pour le championnat de Provence de CLM Femmes sur un circuit de 20 km commun avec les jeunes hommes (Juniors, Espoirs). Étant la seule concurrente senior femme, je suis donc championne de Provence de contre la montre 2011, à la moyenne horaire de 41 km/h avec un dénivelé de 280 m et un petit mistral, surtout un circuit au pied du Géant de Provence où le mistral a moins de force. Heureusement 2 juniors dames étaient également présentes, Fleure Faure qui revenait de la manche de Coupe de France en Champagne et magré cela elle a trouvé l’énergie pour conquérir le titre de Championne de Provence. Félicitations.

 

Quelques péripéties avant de parvenir à ce titre de Championne de Provence. 48 h avant la course, je suis montée pour la 1ère fois sur ma monture, un Cannondale Slice avec des roues normales. Et là, surprise. Difficile de rouler droit. Au bout de 2 km avec un mistral déraisonnable de face, j’ai mis pied à terre. Comment faire ? Rouler avec le vent favorable, s’est avéré la meilleure solution pour obtenir une trajectoire à peu près rectiligne. Restait plus qu’à espérer que le vent soit favorable, et que la route soit suffisamment large. Le lendemain, essai de la roue lenticulaire : je n’ai pas vu ce que ça apportait en terme de vitesse, mais le jour J, cela a probablement contribué au 41 km/h.

Huit jours plus tard, direction Boulogne sur mer et son Championnat de France de contre la montre. Je croyais que cela allait être un remake de Bienvenue chez les Ch’tis. Et je ne m’étais pas trompée que ce soit pour la gentillesse des autochtones, et la météo locale. Avis de grand frais avec force 6 à 7, température 12° le matin. C’est tempétueux dans ce corridor de la Manche. Quelques averses qui ne comptent pas, puisque vu le vent, ça sèche très vite, enfin en théorie. Après un échauffement classique, je pars en 3ème position. Les grandes favorites partent longtemps après moi : Jeannie Longo (j’ai mis dans la rubrique idoine les photos de ma 1ère rencontre avec elle lors du challenge du Dauphiné 2009), Christel Ferrier-Bruneau, Edwige Pitel et Pauline Ferrand-Prevot. Tant mieux. Je n’aurai pas la honte d’être rejointe (en fait je découvre après l’arrivée que les 10 1ères partent dans leur ordre d’arrivée l’année suivante). 3, 2, 1, c’est parti pour 19 km, avec 5 bosses, du vent de travers et une descente assez à tombeau ouvert que j’ai repéré la veille. Bon ça part vite. Ca va. J’essaye d’appliquer les petits trucs de la reconnaissance, passer la plaque à tel endroit, virage à la corde, bref des détails. Et puis impression de flottement dans la direction. Diagnostic immédiat : crevaison à l’avant. Catastrophe ! Pas le temps de réfléchir, changement de roue (c’est plus rapide que si cela avait été la roue arrière, mais à l’arrière j’avais un FMB. J’ai décidé le matin même de ne pas prendre la Bora avant montée avec le boyau FMB Record à cause du vent. J’ai préféré jouer la sécurité). Et c’est reparti. J’arrive sur le temps intermédiaire à 8,5km. 13’46 temps très moyen. Et puis ça déroule. Arrive l’avant-dernière bosse le Mont Lambert. La classe, aucune circulation, on passe au plus court, à gauche, le plus à l’abri du vent. C’est un bon casse patte. Et j’aperçois Jennifer Letue partie 2’ plus tôt. Je la dépasse dans le haut du Mont Lambert. Elle me repasse dans la descente. Attention à respecter les 2 m, etc. Puis sur la côte d’arrivée, je gagne le sprint et j’établis le meilleur temps en 31’32 “. Il tiendra assez longtemps, jusqu’au passage de PFP (Pauline Ferrand-Prévot) qui m’a fait forte impression sur la dernière ligne droite. Hélas pour elle, elle ne monte sur le podium que pour la 2ème place du podium Espoir. Puis Audrey Cordon, Julie Krasniak, Christel Ferrier-Bruneau, Edwige Pitel qui a chuté en bas de la dernière descente à 600 m de la ligne, 80 km/h en pointe alors qu’elle n’était qu’à 15“ de Jeannie (fracture de la main gauche d’après le journal l’Equipe) et surtout Jeannie Longo dans son style si particulier mais tellement efficace (c’est la seule à descendre sous les 30’) me repoussent à la 7ème place. Ce qui m’impressionne chez Jeannie, ce n’est pas son âge, mais c’est le niveau de performance présent. J’ai hâte de voir sa performance au championnat du Monde de CLM en novembre, au Danemark sur un circuit plat.

Top 10 à mon 1er Championnat de France de contre la montre avec une crevaison, sans chute. Il va falloir débriefer. Je découvre le contre la montre. Plutôt que de m’étendre sur les problèmes qu’il a fallu surmonter ou résoudre pour parvenir à ce résultat, j’ai établi la liste par ordre alphabétique de toutes celles ou tous ceux que je remercie du fond du cœur pour m’avoir aidé à trouver une ou plusieurs solutions. J’ai choisi l’ordre alphabétique, parce que c’est le moyen le plus rapide pour se trouver (j’espère n’avoir oublié personne), et puis chacune ou chacun sait ce que je lui dois dans cette mini aventure sportive :

Dany Bonnoront, sélectionneur Équipe de France Cyclisme Féminin

Cedric Berard, O2 bicycle shop, Eguilles

Jean-Michel Bourgouin, Directeur sportif AVC Aix en Provence, club DN1

Gérard Bremond, Mécanicien équipe de France

Niels Brouzes, ancien pro, Elite VC Rouen

Jean-Christophe Currit, Leader Team Cyclosport Ekoï

Fleur Faure, Junior  AVC Aix en Provence

Nicolas Fritsch, mon entraîneur ESP Consulting

Philippe Gileron et son épouse Karine Saysset, AC Montagnac

Lilian Jegou, ancien pro et  Jean-François Jegou, cycles Jegou, Sautron

Christophe Jouffrey, Directeur de Cannondale Europe

Stéphane Javalet, Directeur Sportif Auber 93

Jean-François Klatovsky, un ami cyclosportif expert technique

François Marie, FMB artisan, fabricant de boyaux

Dominique Mellet, CTR Provence

Frédéric Muffat, fondateur de la Time-Megeve Mont Blanc

Duarte Pereira, Manager CSM Epinay

Jean-Christophe Rattel, Manager du Team Ekoï

Frédéric Rostaing, Manager du VC La Pomme Marseille

Didier Roux, Winbike, Mauguio

Jean-Pascal Roux, Président du club Ventoux Vélo Sensation

Dominique Sappia, Kiné de Marseille

Lionel Scorsone, cycles Scorsone, Aix en Provence

Christophe Soenen, Directeur Campagnolo France

Didier Soenen, stage DSO

Joël Steve, VeloFitting

Jacky Tiphaigne, Président délégué USSAPB (Ste Austreberthe Pavilly Barentin), club DN1

Fabrice Vanoli , Directeur technique et des partenariats, Cofidis

 

Après débriefing, pour moi, le contre la montre c’est comme la Formule 1 (cela a  sûrement été déjà utilisé).  J’ai le moteur. Il faut maintenant améliorer le châssis, les suspensions et les pneumatiques, travailler l’aérodynamisme, puis trouver le bon pilote. C’est un super challenge qui me tente. Pour le top 3, faut pas rêver. Les Jeux Olympiques de Londres motiveront sans nul doute Jeannie bien qu’elle déclare actuellement le contraire, PFP vice championne du Monde Junior de clm dont la 4ème place est à relativiser puisqu’elle était fiévreuse (c’est même courageux de sa part d’avoir respecté son engagement), et puis Christel et Edwige (qui j’espère récupèrera rapidement de sa chute) ne laisseront pas passer une sélection nationale aux JO. Saine concurrence en perspective. Tant mieux.

 

Hier, samedi 25 juin 2011 course en ligne du championnat de France, avec un circuit de 13,7 km à parcourir 8 fois, soit  109 km pour un dénivelé de 2060 m. Les 3 derniers km du circuit sont ceux du CLM avec la fameuse descente à tombeau ouvert, où Edwige a chuté. La flamme rouge commence par les 200 derniers mètres de descente, puis ligne droite bien pentue. J’ai l’honneur d’être la seule représentante du Comité de Provence. De fait, aucune coéquipière et pas de course d’équipe. Je pense que c’est un réel handicap, au vu des équipes UCI engagées et leur armada de coursières, Vienne Futuroscope, GSD, ASPTT Dijon, Gervais Lilas sans oublier les comités régionaux, notamment Bretagne et Champagne Ardennes. Heureusement qu’il y a plusieurs individualités dont mes 2 favorites, Jeannie Longo et Christel Ferrier-Bruneau. La météo toujours aussi « clémente » avec le même avis de météo France, de la pluie dès 6h30 et 12° au thermomètre avec un vent de Sud Ouest (toujours le même depuis 2 jours). Heureusement, la pluie s’est transformée progressivement en bruine intermittente. Malgré les conditions météo, les difficultés du parcours, peu de concurrentes ont déclaré forfait. Le vélo est un sport de plein air ! Même Edwige blessée a pris le départ. Quel courage ! Les 1ers tours furent parcourus à faible allure, à cause du parcours glissant, de l’absence de leadership d’une équipe, chacune s’observant. Pour moi, dans ces 1ers tours les plus actives furent Jeannie Longo, elle devant et les autres derrière comme en procession, et Mélodie Lesueur qui a essayé d’élever le rythme a plusieurs reprises. Ces 2 téméraires ont crevé et sont rentrés très rapidement au chaud dans le peloton. Heureusement, une équipe a secoué le cocotier avec Joanne Duval de l’ASPTT Dijon, qui a rapidement pris plus d’1 minute. 2 tours plus tard à 3’10, cela commençait à devenir sérieux. Christel démarrait dans la côte la plus difficile au début du 5ème tour, puis était reprise. Peu de temps après, je me suis portée à l’avant du peloton qui avait manifestement besoin de récupérer après l’accélération sus-citée et le fait que l’on avait passé la moitié du parcours. Et là devant l’apathie apparente, j’ai démarré, ce qui m’a permis de prendre rapidement un 10zaine de secondes d’avance, sur mes 2 poursuivantes Christel et Jeannie, les autres n’ayant manifestement pas pu suivre. Elles sont revenues sur moi au bout de 3 km et d’emblée nous avons relayé sans rechigner. La pauvre Joanne a vu passer “3 mobylettes” d’après son interview par Gwéna. Elle a été rejointe par Béatrice Thomas qui a crevé au mauvais moment, mais elles font 4 et 5, et elles ont su prendre leurs responsabilités. Pour nous devant, pendant ce temps il nous fallait faire attention aux quelques attaques des unes et des autres. Jeannie Longo voulait son 59ème titre, Christel un 2ème maillot tricolore après celui de 2009 la motivait manifestement. Et moi, je ne voulais ni faire 3, ni 2, mais  je me doutais que cela n’allait pas être simple vu le niveau de mes partenaires d’échappée. À la flamme, Jeannie était devant pour prendre un maximum d’élan. Au pied de la bosse d’arrivée, Christel a attaqué de l’arrière. J’ai essayé de me maintenir à son niveau, mais les muscles commençaient à être plus que douloureux. Au 500 m, je savais que Christel serait la championne de France 2011 Dame Elite. Restait la 2ème place. J’ai essayé de conserver l’avance relative que j’avais sur Jeannie, mais elle m’a passée au 200 m. Vice-championne de France 2011. Chapeau bas. Je finis donc 3ème, avec la médaille de bronze. Il a peut-être manqué 50 km de plus et 1000 de dénivelé supplémentaire pour que je monte sur une autre marche. Je vais en parler aux organisateurs pour 2012 J

Quelle analyse puis-je faire de cette course ? Beaucoup de similitudes avec la course du Mont Pujols que j’ai remportée en avril 2011 : un circuit exigeant avec des vrais ascensions ; je pars de l’avant, seule à Pujols, accompagnée par les 2 meilleures (c’est les 2 1ères du contre la montre) aujourd’hui ; l’écart de temps à l’arrivée entre le peloton et l’échappée est de plus de 8 minutes pour ces 2 courses ; des coureuses volontaires sont parvenues à s’intercaler entre l’échappée et le peloton, même si les 3 premières places étaient déjà prises, notamment Béatrice Thomas qui fait 3 à Pujols, et 5 à Boulogne. Une pensée pour Edwige qui a fait 2 à Pujols, et qui n’a pas pu défendre ses chances sur cette course en ligne qu’elle avait probablement cochée.

cdf.jpg

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 19:07

Ce dimanche 29 mai, choix cornélien : le grand trophée avec le challenge du Vercors, course de moyenne montagne que j’affectionne ou les boucles du Verdon avec un nouveau parcours et un dénivelé de 2600 m ou un entraînement classique à domicile. Pour travailler le rythme en vue du week-end prochain avec ces 2 courses en Espagne au sein de l’équipe de France, j’opte pour la cyclosportive de Gréoux-les-Bains avec son site grandiose des Gorges du Verdon classé Natura 2000. C’est à moins d’une heure d’Aix et je sais que je vais retrouver le Team Scott Vélo 101, mes voisins de l’AVC Aix, et la Patrouille Cyclo de Patrick François qui œuvre pour que nous conservions nos déchets durant la course (il suffit de l’anticiper et prévoir une poche déchet ou un pochette plastique, mais surtout ne jeter au sol ni vos papiers d’emballage ni vos plastiques car ils ne sont pas biodégradables et vont polluer des sites naturels pendant de nombreuses années).

Les organisateurs et KMS ont attribué le dossard n° 1 à Colin Menc-Molina, élite de l’AVC Aix qui a imposé un rythme soutenu avec pour conséquence de fragmenter le peloton de tête constitué d’une douzaine de cyclosportifs en 3 groupes. Je me suis retrouvée avec Bruno Mestre toujours aussi impressionnant et d’autres coureurs que je connaissais déjà comme Christophe Rose de Sprinter Club de Nice. À l’arrivée, je me classe 11ème à 33,5 km/h de moyenne pour 156 km compteur et 2490 m de dénivelé. Bilan satisfaisant, mais j’ai souffert avec le rythme des Elites qui finissent à plus de 35 km/h de moyenne. Avec ses champs de lavande, ses champs de coquelicots, ses gorges du Verdon, c’est une cyclosportive qui éveille les sens. Avec ce nouveau parcours pimenté de quelques montées rugueuses, c’est une course à faire.

Je vous recommande une petite visite sur http://www.velo-concept.com/ pour vous motiver pour le raid des Alpilles de samedi prochain. Patrick François a disposé de nombreuses photos du parcours. Un site unique avec la vallée des Baux de Provence, ses oliviers, ses vignes. Je n’en serai pas, car je rejoins l’équipe de France ce vendredi  pour ma 1ère course de Coupe du Monde. C’est un grand honneur pour moi d’intégrer une sélection nationale. Alors à la semaine prochaine pour quelques nouvelles en provenance d’Espagne.

 

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 19:06

Tout d’abord le Prix Fémin’Ain d’Izernore, 3ème manche de coupe de France le 15 avril. Bosse de 2,5 km à 1 km du départ. Je l’ai emmenée au train, mais nous en étions encore au round d’observations. Dans la descente en suivant, je chute (désolée ni caméra embarquée, ni caméra ambiance Tour de France. Ne cherchez pas sur Youtube ou ailleurs, Pas de replay. D’après l’enquête : écart, accrochage, route humide = badaboum), avec d’autres. Bilan : du vernis resté sur le bitume, une roue avant cassée mais remplacée (merci à la voiture de Chambéry Cyclisme qui m’a dépannée). J’ai tenté de rentrer sur le peloton (en v’ain smile) mais l’échappée de 3 qui s’était constituée, la vitesse du peloton, le vent défavorable sur la moitié du circuit et les giboulées au dernier tour m’ont poussée à me réfugier dans ma voiture (c’était trop tentant pour éviter la grêle !).

Après une bonne douche, intégration dans le groupe Equipe de France, avec ma 1ère rencontre avec l’encadrement et mes compagnes de route Alna Burato, Béatrice Thomas, Mélodie Lesueur, Alexia Muffat, Sandrine Bideau, Elodie Hegobouru et Marion Rousse. Ambiance studieuse, mais très sympa. Je n’ai pu être présente que le lundi au sein de ce groupe (obligations familiales et professionnelles) mais j’ai découvert les difficultés du contre la montre. Bien que l’on parle de vélo, la stabilité, que dis-je l’instabilité et les trajectoires de ce type d’engin me semble assez aléatoire. Il va falloir dompter la bête, si je veux m’aligner sur quelques chronos.

Retour Aix lundi soir, avec un peu de blues à l’âme : la fatigue des 2 jours, les suites de la chute et le retour at home.

Sensations mitigées mercredi matin. Du coup, je décide d’aller à la Ventoux Baumes de Venise ce samedi 21 mai, pour retrouver ce bon vieux Ventoux, versant Malaucène. Je sais que Jean-Christophe Currit et David De Vecchi y seront et que la météo devrait être favorable. Résultats : je décroche du groupe de tête à 7 km du sommet du Ventoux, et je me retrouve à l’arrivée dans un groupe qui joue la 13ème place. A l’arrivée je suis 18ème et dernière du groupe, mon Président de club Jean-Pascal Roux qui connaît bien le parcours puisqu’il a gagné en 2009 m’ayant demandé de ne pas disputer le sprint. 1ère femme et leader du challenge Grand Trophée. Voici un comte rendu sympa sur le blog d'Albator http://www.rodolphe-passions.info/wordpress/2011/05/ventoux-beaumes-de-venise/.

Et c’est Jean-Christophe Currit qui gagne avec une superbe prestation comme d'habitude (il a vraiment une jambe au-dessus des autres) et David De Vecchi fait 3.

Pour celles ou ceux que ça intéresse je vous joins mon fichier Polar de la montée du jour (en 1h15). Il faut souligner que les conditions météorologiques étaient idéales.

 Numériser0001-copie-1

Tour

Temps

Temps au tour

Vitesse

Dist

Distance depuis début

1.

0:49:00,0

0:49:00,0

25,1

24,050

24,050

2.

2:03:45,0

1:14:45,0

15,8

21,179

45,22

3.

4:21:24,5

2:17:39,5

0,0

89,533

134,762

Les jambes sont là. Les semaines à venir risquent d’être chargées : début juin la manche de Coupe du Monde en Espagne avec l’équipe de France (à Valladolid) et 48h après une course genre toboggan dans le même pays (Durango-Durango). Récupérer un vélo de contre la montre, parce que j’ai reconnu le circuit du Championnat de Provence qui se tiendra lundi de Pentecôte près de Bedoin, et il me plaît bien. Et nous sommes juste à 1 mois du Championnat de France de Boulogne sur Mer. C’est demain !!!

Ah, j’oubliai une interview dans la France Cycliste suite à ma victoire de Pujols, avec une analyse et des images sympa de la course.

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 19:05

Couse en ligne de 115 km le samedi 07 mai. CLM par équipe de 22 km le 08 mai au matin. Tourniquet de 64 km l’après-midi

1ère course par étapes et 1ère galère. Je croyais qu’il suffisait de s’inscrire puisque je suis licenciéerFFC. Que nenni ! N’étant pas dans une équipe référencée parmi les teams féminins, obligation pour moi de trouver une équipe d’accueil. Cela me rappelle l’INSERM. En pratique, il me fallait donc trouver une équipe avec 5 coureuses, disposant par conséquent d’une place libre. Autant dire que les opportunités semblaient limitées sur le papier. Heureusement le bouche à oreille a fonctionné. Merci au pôle Normandie d’avoir essayé. J’espère que la chute dont elles ont été victimes lors du chrono sera vite oubliée. Epinay était dans ce cas avec ces 4 coureuses engagées. Nous avons alors constitué une équipe mixte. Ne vous inquiétez pas, ce n’était pas comme en cyclosportive des femmes avec des hommes, mais une nouvelle entité dénommée Epinay-Ventoux. Une première pour Epinay sur Seine et idem pour le Mont Ventoux. Encore merci à l’organisateur et aux officiels qui nous ont permis ce montage géographique hétéroclite, pour me permettre de faire ces 3 étapes. Parmi les engagées 5 équipes UCI dont Vienne Futuroscope et Dijon qui joue à domicile. On me dit que je vais avoir la pancarte suite à ma petite escapade de Pujols, mais je ne sais pas à quoi cela correspond concrètement.

1ère étape samedi. Un toboggan sympathique qui me rappelle quelque peu la Scott 1000 bosses, si ce n’est que les bosses bourguignonnes sont peut-être un peu plus pentues mais certainement plus courtes que dans les monts du Lyonnais, et qu’il y a du vrai plat autour de Montbard, ce qui n’existe pas à la Scott. Du coup, moitié moins de dénivelé. Ceci explique cela. Par contre un invité de dernière minute un vent dont j’ignore le nom, sûrement pas le mistral, mais il a quelque peu compliqué la course et piégé certaines favorites tel Béatrice Thomas (qui avait réussi à revenir sur l’échappée à Pujols et avait fini 3ème) favorite qui n’a pas réussi à intégrer le groupe d’une 20aine qui est parti vers le 30ème km. Ensuite j’avais de bonnes jambes mais que faire avec 3 teams surreprésentés Colavita Forno d’Assolo, SC Michela Fanini-Rox,Vienne Futuroscope, et Gervais Lilas. J’étais la seule d’Epinay-Ventoux dans ce groupe. J’ai choisi de rester parmi les 5 1ères dans les ascensions ce qui m’a permis de finir 3ème au classement de la Montagne, et surtout de pouvoir répondre à l’attaque d’Edwige Pittel (2ème à Pujols) dans la dernière ascension du jour et de partir à 4. Il restait alors 6 km, mais les 4 de derrière voulaient absolument revenir. Ce fut un véritable « womano à womano », avec des relais à plus de 50 km/h, et un sprint où les anciennes ont laissé les plus jeunes passées. Je ne sais pas pour Edwige, mais pour moi je ne pouvais pas aller plus vite. Résultat de la journée 4ème sur 4 au sprint. Aucune bonification (j’ignorais ce genre de bonus), et une satisfaction personnelle en obtenant le maillot « coup de cœur » du département de la Côte d’Or qui récompensait la plus combative. Résultat satisfaisant pour mes coéquipières qui ont moins apprécié les bosses mais qui ont réussi à finir à leur place.

Dimanche, chrono par équipe. Là encore une 1ère. Je n’ai jamais fait de chrono que ce soit en individuelle ou en équipe. Je me dis que 22 km, cela va être vite fait. Pourtant, il faut reconnaître le circuit, choisir un ordre judicieux pour les 5 coureuses, la tente, le home trainer. Là où les équipes UCI utilisent des vélos de contre la montre avec des roues lenticulaires, nous choisissons de garder nos vélos de route utilisés la veille. Le vent qui souffle de face et de ¾ défavorable pour la 1ère moitié du parcours couplé aux moyens encore limités de notre toute jeune équipe Epinay-Ventoux nous ont permis d’économiser l’achat de roues lenticulaires. Pour les vélos de chrono ce sera peut-être la fois prochaine si vous connaissez un généreux donateur.  Résultat : 11ème sur 14, surtout à 1’40 de l’ASPTT Dijon. Les 22 km m’ont paru long, mais encore merci à mes coéquipières du jour. Pour moi, je rétrograde à la 11ème place au général et je perds mon maillot « coup de cœur ».

Restait la grande inconnue du jour le criterium de 3,6 km avec un petit faux plat montant, sur 17 tours. Les jambes un peu douloureuses, un peu de nervosité dans le peloton (les 2 1ères sont dans la même seconde) et les équipes qui n’ont pas brillé qui doivent essayer de se rattraper, mais comment éviter l’emprise de Vienne Futuroscope ? Au total sur les 4/5 de la course une seule échappée du 9ème au 14ème tour environ dans laquelle je ne suis pas parvenue à me glisser (tant mieux ce n’était pas la bonne). Puis un contre à 4 à l’avant dernier tour avec Mélodie (quelle rouleuse ! Elle a fait une grosse part du travail), Audrey Cordon (Vienne F, qui protégeait le maillot jaune et ne relayait pas) et Sandrine Bideau de Puteaux. Résultat identique à la veille : 4ème sur 4 au sprint, peloton à 17 secondes. Je suis superdéçue de faire encore 4ème au sprint, sur 4... Je suis par contre supercontente d’avoir réussi à me glisser dans la bonne échappée sur un parcours plat. Dommage pour Mélodie qui fait 2 au sprint. Mélodie, continues à faire honneur à ton maillot de championne de France comme tu l’as fait. Tu m’as impressionnée, dans les relais et les relances. Bravo à Vienne Futuroscope pour leur régularité. Il ne leur à manquer que la victoire de la 1ère étape. Quant à moi, je remonte d’une place au général, ce qui veut dire que j’intègre le top 10. Et notre équipe finit 4ème sur cet dernière étape.

Merci à Duarte pour sa générosité, son calme rassurant et sa gestion de notre groupe, pour ces encoragement surtout lors de CLM, à Patrick, à Bernard et son épouse et à José, pour leur aide et soutien. Super les filles, Isabel, Morgane, Angela, Monica et Laura. Ce fut un plaisir de partager avec vous cette aventure. Peut-être à l’année prochaine

Trop génial les courses par étapes. J’aimerai en faire au moins une autre d’ici la fin de l’année, mais le programme d’Epinay ne nous permettra pas de reconstituer ce team cette année. Le tour de l’Ardèche 2011. Why not ! Dans 8 jours, retour à la coupe de France.

 

Et voici un petit album souvenir

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 19:01

16ème édition du nom. Un mont Pujols qui surplombe une vallée avec une forteresse médiévale du XIème siècle. La campagne alentour, assez proche du “Bonheur est dans le pré” du duo Serrault-Eddy Mitchel. Pour la course, je suis arrivée la veille, un peu déçue de ne pas avoir pu participer à la Scott 1000 Bosses qui se déroulait durant ce trajet. J’ai suivi malgré tout via mon iphone la fin de la course et bravo au vainqueur Nicolas Roux (5 succès d’affilés) et à Jean Christophe Currit mon leader du Team Ekoï qui fait 2 et confirme sa grande forme actuelle. Sur le parcours que je reconnais avec mon powertap, je ressens déjà une certaine pression avec toutes ces équipes qui sont sur le circuit, les compétitrices, les directeurs sportifs, les maillots au liseré bleu blanc rouge, quand ce n’est pas arc en ciel. Départ le matin à 9h30. Ambiance assez éloignée des épreuves cyclosportives puisque nous ne sommes qu’une petite centaine. Je ne m’en plains pas. Cinq tours de 17 km, et 1 tour de 11 km pour finir, soit une distance de 96 km, contre 78 km l’année précédente. D’emblée départ rapide sur un faux plat montant et un groupe de 6 qui part dans lequel je me faufile. Pas de réaction apparente du peloton. Ce n’est plus notre problème. Nous nous organisons et chacune prend son relai. Rapidement nous atteignons la 50aine de secondes. Nous parvenons à la fameuse côte du Mont Pujols, et j’emmène le groupe à mon rythme. À la fin du 1er tour, juste devant le podium, j’ai une 40aine de mètres d’avance, et je décide de poursuivre l’effort sur le faux plat précédemment cité. Aucune de mes compagnes d’échappée ne parvient à me suivre. “C’est un gros chantier” qui s’annonce, selon l’expression chère à Hervé Gilly que je salue avec sa 10ème place à la Scott 1000 Bosses. Malgré tout, ce circuit me convient parfaitement et je veille à maintenir une cadence assez élevée tout en conservant une position aérodynamique, avec comme objectif de maintenir la moyenne la plus proche possible de 35 km/h. Je m’astreins à boire et manger, alors qu’à Chambéry le mois dernier, je n’avais ni bu, ni mangé. Et les km défilent. Un peu lassant, mais ceux qui me connaissent se souviennent que j’ai un peu d’expérience dans ce domaine, avec la Pingeon 2010 et 2011 (Félicitations à Philippe Andouard pour sa 2ème place à la Cyclocorse ce week end), et surtout la Cycl'Aigoual 2010 où j’ai fait un raid de plus de 70 km seule avant le retour des élites de l’AVC Aix. Le public avec ses encouragements, les bravos de ma fille Astrid sur le bord de la route me permettent de tenir. Résultat : Edwige Pittel 2ème à 4’29“. Pour le résumé de la course version reporter avec le texte et les images, je vous recommande le site www.sudgironde-cyclisme.net et le blog de Gwena.

Maintenant quelques jours de vacances sur la Costa Brava avec les stages DSO de Didier Soenen, avec des motos comme Olivier Dulaurent, Lilian Jegou, et Nicolas Jalabert, excusez du peu. Je vais travailler un peu le foncier.

 

  Mont Pujols f minines 2011 003Album photo pujols

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 19:00

Ce jour lundi de Pâques 2011, s’est déroulé le Prix de la Ville du Mont Pujols, la 2eme manche de la Coupe de France. Je l’emporte en solitaire. Trop fatiguée ce soir, vous trouverez un compte rendu sur le site des courses féminines associées.

http://courses.femininesassociees.over-blog.com

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 18:58

Départ de Saint Tropez en bord de mer devant le port. Magnifique avec les bateaux amarrés. Des VIPs avec Julien Absalon dans son année préolympique, Bernard Darniche Monsieur Sécurité et Alain Prost en pôle position avec le dossard n° 1.

 

photo.JPGUn éboulement de terrain a imposé aux organisateurs de modifier le parcours au dernier moment. Hélas, pour 2 raisons : un kilométrage réduit à 161 km et les 20 premiers km tendus (malgré un rythme assez soutenu d’emblée) car plats avec plus de 700 partants lancés en même temps. La 1ère vraie difficulté de la journée est le col du Canadel qui s’est monté tellement rapidement que je ne reverrai pas ceux qui ont vissé. A l’arrivée un groupe de 3 avec mon leader Jean-Christophe Currit qui gagne au sprint en devançant 2 pros : le belge Gil Suray et Julien Absalon. 4ème est Niels Brouzes qui profite de quelques vacances au soleil pour partager quelques bons moments avec le Team Ekoï et Philippe Gaumont qui finit à la 7ème place. Bravo aussi à Fred Ostian du Team Chamrousse qui finit 5ème. Quant à moi, je me suis retrouvée dans le groupe qui comprenait les cinq 1ers du parcours de 115 km qui ont bifurqué à la Garde Frenet et quelques coureurs du plat pays qui ne doivent pas savoir ce que « gentleman » veut dire (c’est normal, c’est un mot anglais), puisque nous arrivions pour la 10ème place et certains qui n’avaient pas relayé de la journée ont curieusement fait le sprint. Sans doute en vue du classement sur le Grand Trophée de Sport Communication. J’arrive donc avant-dernière de mon groupe à la 16ème place scratch (moyenne 34.25km/h). A l’arrivée je suis super contente de retrouver entre autre Pierre Romanet du Team Chamrousse, un confère médecin qui m’encourage beaucoup tout au long de la saison. Et comme il dit « Chaque fois que je t’envoie un mail, tu fais une belle place ». Alors, continue Pierre et milles merci.

pod4

Sur le podium avec Jean-Christophe Currit le vainquer et avec Jean-Christophe Rattel notre Team Menager

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 18:56

Avec mon vélo de route

Jöel m'a augmenté la hauteur de la selle de 7mm!

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Et avec mon vélo de chrono (pour le BH, merci à Stephane Javalet le directeur sportif de l'équipe Auber 93)

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 18:54

4ème au scratch soit 2 places de mieux qu'en 2010. Bravo à Hervé GILLY qui gagne.

 

Une classique pour les cyclosportives du Languedoc-Roussillon. Parmi les caractéristiques de cette course, je retiens : la grandeur des paysages avec la vallée de l'Hérault (passage trop rapide à St Guilhem le Désert), puis le Cirque de Navacelles qui devrait rentrer prochainement au patrimoine mondial de l'UNESCO ; le départ par handicap qui fait que le groupe des féminines part avec les 50 ans (et plus) 10 minutes avant les moins de 30 ans, les quadras étant intercalés à 5 minutes ; les prévisions de Météo France qui se sont avérées pas tout à fait exactes puisqu'il n'y a pas eu de pluie ; la main mise du club de Montagnac qui joue dans son jardin. Déçue de ne pas retrouver au départ ses 2 sociétaires Karine Saysset qui a quitté son club de Millau, et Liberto Correas, la 1ère ayant gagné de nombreuses fois cette course, le 2nd n'étant plus à présenter.

Le départ est donné par Mr Roger Pingeon en personne qui a tenu à être présent. Un grand Monsieur fort sympathique avec lequel j'ai pu échanger brièvement.

J'ai essayé d'appliquer une tactique sensiblement différente de l'année dernière, puisque les 60 premiers kilomètres sont roulants. La véritable 1ère difficulté est l'entrée dans le Cirque de Navacelles où, avec Philippe ANDOUARD, nous faussons compagnie à notre groupe d'une 20aine de coureurs. Bonnes sensations malgré un vent peu favorable. Descente dans le Cirque à proprement parler. Ce site est bluffant, grandiose. Maintenant c'est la montée pour en sortir. Des passages à 15%. Je en sors 1ère suivie par Philippe.

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Dans la montée du Cirque de Navacelles (merci à Patrick François pour cette photo)

 

Sur le plateau du Larzac, malgré de bons relais, nous ne pouvons pas empêcher Hervé GILLY du Team Scott Risoul Vélo 101 de nous rejoindre. Il s'est extrait dès les 1ers km du groupe des quadras, pour revenir progressivement à la pédale. Impressionnant. Nous verrons par la suite le jeune Maxime CARAMEL 21 ans nous reprendre et ces 2 coursiers profiteront d'une descente un peu sinueuse avec des relances pour nous fausser compagnie. J'apprendrai sur le podium de la bouche de Maxime Caramel que son club avait comme tactique de disposer plusieurs coureurs en soutien. Ca a failli marcher puisqu'il échoue au sprint contre Hervé. Le vainqueur de l'année dernière Olivier Candelon s'intercale à la 3ème place. Je finis donc à la 4ème place au sprint contre mon coéquipier du jour qui me l’a laissé en gentleman. Selon l’organisation, on pourra visualiser sur le site http://www.heraultsport-pingeon.fr un résumé vidéo de cette journée avec les sprints d'Hervé et notre arrivée, pour lesquels il n'y avait pas besoin de photo finish. Bilan : un peu déçue car je rate le podium d'une place. Plusieurs satisfactions : de très bonnes sensations, une belle échappée avec un coéquipier de valeur,  un circuit original, une formule par handicap qui me convient après les places de 4ème à  la Cycl’Aigoual 2010 et 6ème à la Pingeon 2010 (Karine Saysset finissant 4ème); une moyenne 2011 à 35.1 contre 33.3 l'année dernière avec un parcours différent.

Cette semaine c'est repos. Il faut se régénérer.

Ah j'oubliai : contrôle antidopage à l'arrivée. Qui a dit qu'il n'y avait pas de contrôle en cyclosport ?

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